Difference between revisions of "Volume 4/Book 7/Chapter 3"
Historymaker (talk | contribs) (Created page with "Les Misérables, Volume 4: The Idyll of the Rue Plumet & The Epic of the Rue Saint-Denis, Book Seventh: Slang, Chapter 3: Slang which weeps and Slang which laughs<br /> ...") |
Human-ithink (talk | contribs) m |
||
Line 210: | Line 210: | ||
with sighing; one of his moans has come down to us: "I do not understand | with sighing; one of his moans has come down to us: "I do not understand | ||
how God, the father of men, can torture his children and his grandchildren | how God, the father of men, can torture his children and his grandchildren | ||
− | and hear them cry, without himself suffering torture." | + | and hear them cry, without himself suffering torture." The |
wretch, whenever he has time to think, makes himself small before the low, | wretch, whenever he has time to think, makes himself small before the low, | ||
and frail in the presence of society; he lies down flat on his face, he | and frail in the presence of society; he lies down flat on his face, he |
Latest revision as of 10:36, 4 March 2014
Les Misérables, Volume 4: The Idyll of the Rue Plumet & The Epic of the Rue Saint-Denis, Book Seventh: Slang, Chapter 3: Slang which weeps and Slang which laughs
(Tome 4: L'idylle rue Plumet et l'épopée rue Saint-Denis, Livre septième: L'argot, Chapitre 3: Argot qui pleure et argot qui rit)
Contents
General notes on this chapter[edit]
French text[edit]
Comme on le voit, l'argot tout entier, l'argot d'il y a quatre cents ans comme l'argot d'aujourd'hui, est pénétré de ce sombre esprit symbolique qui donne à tous les mots tantôt une allure dolente, tantôt un air menaçant. On y sent la vieille tristesse farouche de ces truands de la Cour des Miracles qui jouaient aux cartes avec des jeux à eux, dont quelques-uns nous ont été conservés. Le huit de trèfle, par exemple, représentait un grand arbre portant huit énormes feuilles de trèfle, sorte de personnification fantastique de la forêt. Au pied de cet arbre on voyait un feu allumé où trois lièvres faisaient rôtir un chasseur à la broche, et derrière, sur un autre feu, une marmite fumante d'où sortait la tête du chien. Rien de plus lugubre que ces représailles en peinture, sur un jeu de cartes, en présence des bûchers à rôtir les contrebandiers et de la chaudière à bouillir les faux monnayeurs. Les diverses formes que prenait la pensée dans le royaume d'argot, même la chanson, même la raillerie, même la menace, avaient toutes ce caractère impuissant et accablé. Tous les chants, dont quelques mélodies ont été recueillies, étaient humbles et lamentables à pleurer. Le pègre s'appelle le pauvre pègre, et il est toujours le lièvre qui se cache, la souris qui se sauve, l'oiseau qui s'enfuit. À peine réclame-t-il, il se borne à soupirer; un de ses gémissements est venu jusqu'à nous:—Je n'entrave que le dail comment meck, le daron des orgues, peut atiger ses mômes et ses momignards et les locher criblant sans être atigé lui-même.—Le misérable, toutes les fois qu'il a le temps de penser, se fait petit devant la loi et chétif devant la société; il se couche à plat ventre, il supplie, il se tourne du côté de la pitié; on sent qu'il se sait dans son tort.
Vers le milieu du dernier siècle, un changement se fit. Les chants de
prisons, les ritournelles de voleurs prirent, pour ainsi parler, un
geste insolent et jovial. Le plaintif maluré fut remplacé par
larifla. On retrouve au dix-huitième siècle, dans presque toutes les
chansons des galères, des bagnes et des chiourmes, une gaîté diabolique
et énigmatique. On y entend ce refrain strident et sautant qu'on dirait
éclairé d'une lueur phosphorescente et qui semble jeté dans la forêt par
un feu follet jouant du fifre:
Mirlababi, surlababo,
Mirliton ribon ribette,
Surlababi, mirlababo,
Mirliton ribon ribo.
Cela se chantait en égorgeant un homme dans une cave ou au coin d'un
bois.
Symptôme sérieux. Au dix-huitième siècle l'antique mélancolie de ces
classes mornes se dissipe. Elles se mettent à rire. Elles raillent le
grand meg et le grand dab. Louis XV étant donné, elles appellent le roi
de France «le marquis de Pantin». Les voilà presque gaies. Une sorte de
lumière légère sort de ces misérables comme si la conscience ne leur
pesait plus. Ces lamentables tribus de l'ombre n'ont plus seulement
l'audace désespérée des actions, elles ont l'audace insouciante de
l'esprit. Indice qu'elles perdent le sentiment de leur criminalité, et
qu'elles se sentent jusque parmi les penseurs et les songeurs je ne sais
quels appuis qui s'ignorent eux-mêmes. Indice que le vol et le pillage
commencent à s'infiltrer jusque dans des doctrines et des sophismes, de
manière à perdre un peu de leur laideur en en donnant beaucoup aux
sophismes et aux doctrines. Indice enfin, si aucune diversion ne surgit,
de quelque éclosion prodigieuse et prochaine.
Arrêtons-nous un moment. Qui accusons-nous ici? est-ce le dix-huitième
siècle? est-ce sa philosophie? Non certes. L'œuvre du dix-huitième
siècle est saine et bonne. Les encyclopédistes, Diderot en tête, les
physiocrates, Turgot en tête, les philosophes, Voltaire en tête, les
utopistes, Rousseau en tête, ce sont là quatre légions sacrées.
L'immense avance de l'humanité vers la lumière leur est due. Ce sont les
quatre avant-gardes du genre humain allant aux quatre points cardinaux
du progrès, Diderot vers le beau, Turgot vers l'utile, Voltaire vers le
vrai, Rousseau vers le juste. Mais, à côté et au-dessous des
philosophes, il y avait les sophistes, végétation vénéneuse mêlée à la
croissance salubre, ciguë dans la forêt vierge. Pendant que le bourreau
brûlait sur le maître-escalier du palais de justice les grands livres
libérateurs du siècle, des écrivains aujourd'hui oubliés publiaient,
avec privilège du roi, on ne sait quels écrits étrangement
désorganisateurs, avidement lus des misérables. Quelques-unes de ces
publications, détail bizarre, patronnées par un prince, se retrouvent
dans la Bibliothèque secrète. Ces faits, profonds mais ignorés,
étaient inaperçus à la surface. Parfois c'est l'obscurité même d'un fait
qui est son danger. Il est obscur parce qu'il est souterrain. De tous
ces écrivains, celui peut-être qui creusa alors dans les masses la
galerie la plus malsaine, c'est Restif de la Bretonne.
Ce travail, propre à toute l'Europe, fit plus de ravage en Allemagne que
partout ailleurs. En Allemagne, pendant une certaine période, résumée
par Schiller dans son drame fameux des Brigands, le vol et le pillage
s'érigeaient en protestation contre la propriété et le travail,
s'assimilaient de certaines idées élémentaires, spécieuses et fausses,
justes en apparence, absurdes en réalité, s'enveloppaient de ces idées,
y disparaissaient en quelque sorte, prenaient un nom abstrait et
passaient à l'état de théorie, et de cette façon circulaient dans les
foules laborieuses, souffrantes et honnêtes, à l'insu même des chimistes
imprudents qui avaient préparé la mixture, à l'insu même des masses qui
l'acceptaient. Toutes les fois qu'un fait de ce genre se produit, il est
grave. La souffrance engendre la colère; et tandis que les classes
prospères s'aveuglent, ou s'endorment, ce qui est toujours fermer les
yeux, la haine des classes malheureuses allume sa torche à quelque
esprit chagrin ou mal fait qui rêve dans un coin, et elle se met à
examiner la société. L'examen de la haine, chose terrible!
De là, si le malheur des temps le veut, ces effrayantes commotions qu'on
nommait jadis jacqueries, près desquelles les agitations purement
politiques sont jeux d'enfants, qui ne sont plus la lutte de l'opprimé
contre l'oppresseur, mais la révolte du malaise contre le bien-être.
Tout s'écroule alors.
Les jacqueries sont des tremblements de peuple.
C'est à ce péril, imminent peut-être en Europe vers la fin du
dix-huitième siècle, que vint couper court la Révolution française, cet
immense acte de probité.
La Révolution française, qui n'est pas autre chose que l'idéal armé du
glaive, se dressa, et, du même mouvement brusque, ferma la porte du mal
et ouvrit la porte du bien.
Elle dégagea la question, promulgua la vérité, chassa le miasme,
assainit le siècle, couronna le peuple.
On peut dire qu'elle a créé l'homme une deuxième fois, en lui donnant
une seconde âme, le droit.
Le dix-neuvième siècle hérite et profite de son œuvre, et aujourd'hui
la catastrophe sociale que nous indiquions tout à l'heure est simplement
impossible. Aveugle qui la dénonce! niais qui la redoute! la révolution
est la vaccine de la jacquerie.
Grâce à la révolution, les conditions sociales sont changées. Les
maladies féodales et monarchiques ne sont plus dans notre sang. Il n'y a
plus de moyen âge dans notre constitution. Nous ne sommes plus aux temps
où d'effroyables fourmillements intérieurs faisaient irruption, où l'on
entendait sous ses pieds la course obscure d'un bruit sourd, où
apparaissaient à la surface de la civilisation on ne sait quels
soulèvements de galeries de taupes, où le sol se crevassait, où le
dessus des cavernes s'ouvrait, et où l'on voyait tout à coup sortir de
terre des têtes monstrueuses.
Le sens révolutionnaire est un sens moral. Le sentiment du droit,
développé, développe le sentiment du devoir. La loi de tous, c'est la
liberté, qui finit où commence la liberté d'autrui, selon l'admirable
définition de Robespierre. Depuis 89, le peuple tout entier se dilate
dans l'individu sublimé; il n'y a pas de pauvre qui, ayant son droit,
n'ait son rayon; le meurt-de-faim sent en lui l'honnêteté de la France;
la dignité du citoyen est une armure intérieure; qui est libre est
scrupuleux; qui vote règne. De là l'incorruptibilité; de là l'avortement
des convoitises malsaines; de là les yeux héroïquement baissés devant
les tentations. L'assainissement révolutionnaire est tel qu'un jour de
délivrance, un 14 juillet, un 10 août, il n'y a plus de populace. Le
premier cri des foules illuminées et grandissantes c'est: mort aux
voleurs! Le progrès est honnête homme; l'idéal et l'absolu ne font pas
le mouchoir. Par qui furent escortés en 1848 les fourgons qui
contenaient les richesses des Tuileries? par les chiffonniers du
faubourg Saint-Antoine. Le haillon monta la garde devant le trésor. La
vertu fit ces déguenillés resplendissants. Il y avait là, dans ces
fourgons, dans des caisses à peine fermées quelques-unes même
entr'ouvertes, parmi cent écrins éblouissants, cette vieille couronne de
France toute en diamants, surmontée de l'escarboucle de la royauté, du
régent, qui valait trente millions. Ils gardaient, pieds nus, cette
couronne.
Donc plus de jacquerie. J'en suis fâché pour les habiles. C'est là de la
vieille peur qui a fait son dernier effet et qui ne pourrait plus
désormais être employée en politique. Le grand ressort du spectre rouge
est cassé. Tout le monde le sait maintenant. L'épouvantail n'épouvante
plus. Les oiseaux prennent des familiarités avec le mannequin, les
stercoraires s'y posent, les bourgeois rient dessus.
English text[edit]
As the reader perceives, slang in its entirety, slang of four hundred years ago, like the slang of to-day, is permeated with that sombre, symbolical spirit which gives to all words a mien which is now mournful, now menacing. One feels in it the wild and ancient sadness of those vagrants of the Court of Miracles who played at cards with packs of their own, some of which have come down to us. The eight of clubs, for instance, represented a huge tree bearing eight enormous trefoil leaves, a sort of fantastic personification of the forest. At the foot of this tree a fire was burning, over which three hares were roasting a huntsman on a spit, and behind him, on another fire, hung a steaming pot, whence emerged the head of a dog. Nothing can be more melancholy than these reprisals in painting, by a pack of cards, in the presence of stakes for the roasting of smugglers and of the cauldron for the boiling of counterfeiters. The diverse forms assumed by thought in the realm of slang, even song, even raillery, even menace, all partook of this powerless and dejected character. All the songs, the melodies of some of which have been collected, were humble and lamentable to the point of evoking tears. The pegre is always the poor pegre, and he is always the hare in hiding, the fugitive mouse, the flying bird. He hardly complains, he contents himself with sighing; one of his moans has come down to us: "I do not understand how God, the father of men, can torture his children and his grandchildren and hear them cry, without himself suffering torture." The wretch, whenever he has time to think, makes himself small before the low, and frail in the presence of society; he lies down flat on his face, he entreats, he appeals to the side of compassion; we feel that he is conscious of his guilt.
Towards the middle of the last century a change took place, prison songs
and thieves' ritournelles assumed, so to speak, an insolent and jovial
mien. The plaintive malure was replaced by the larifla. We find in the
eighteenth century, in nearly all the songs of the galleys and prisons, a
diabolical and enigmatical gayety. We hear this strident and lilting
refrain which we should say had been lighted up by a phosphorescent gleam,
and which seems to have been flung into the forest by a will-o'-the-wisp
playing the fife:—
Miralabi suslababo Mirliton ribonribette Surlababi mirlababo Mirliton ribonribo.
This was sung in a cellar or in a nook of the forest while cutting a man's throat.
A serious symptom. In the eighteenth century, the ancient melancholy of
the dejected classes vanishes. They began to laugh. They rally the grand
meg and the grand dab. Given Louis XV. they call the King of France "le
Marquis de Pantin." And behold, they are almost gay. A sort of gleam
proceeds from these miserable wretches, as though their consciences were
not heavy within them any more. These lamentable tribes of darkness have
no longer merely the desperate audacity of actions, they possess the
heedless audacity of mind. A sign that they are losing the sense of their
criminality, and that they feel, even among thinkers and dreamers, some
indefinable support which the latter themselves know not of. A sign that
theft and pillage are beginning to filter into doctrines and sophisms, in
such a way as to lose somewhat of their ugliness, while communicating much
of it to sophisms and doctrines. A sign, in short, of some outbreak which
is prodigious and near unless some diversion shall arise.
Let us pause a moment. Whom are we accusing here? Is it the eighteenth
century? Is it philosophy? Certainly not. The work of the eighteenth
century is healthy and good and wholesome. The encyclopedists, Diderot at
their head; the physiocrates, Turgot at their head; the philosophers,
Voltaire at their head; the Utopians, Rousseau at their head,—these
are four sacred legions. Humanity's immense advance towards the light is
due to them. They are the four vanguards of the human race, marching
towards the four cardinal points of progress. Diderot towards the
beautiful, Turgot towards the useful, Voltaire towards the true, Rousseau
towards the just. But by the side of and above the philosophers, there
were the sophists, a venomous vegetation mingled with a healthy growth,
hemlock in the virgin forest. While the executioner was burning the great
books of the liberators of the century on the grand staircase of the
court-house, writers now forgotten were publishing, with the King's
sanction, no one knows what strangely disorganizing writings, which were
eagerly read by the unfortunate. Some of these publications, odd to say,
which were patronized by a prince, are to be found in the Secret Library.
These facts, significant but unknown, were imperceptible on the surface.
Sometimes, in the very obscurity of a fact lurks its danger. It is obscure
because it is underhand. Of all these writers, the one who probably then
excavated in the masses the most unhealthy gallery was Restif de La
Bretonne.
This work, peculiar to the whole of Europe, effected more ravages in
Germany than anywhere else. In Germany, during a given period, summed up
by Schiller in his famous drama The Robbers, theft and pillage rose up in
protest against property and labor, assimilated certain specious and false
elementary ideas, which, though just in appearance, were absurd in
reality, enveloped themselves in these ideas, disappeared within them,
after a fashion, assumed an abstract name, passed into the state of
theory, and in that shape circulated among the laborious, suffering, and
honest masses, unknown even to the imprudent chemists who had prepared the
mixture, unknown even to the masses who accepted it. Whenever a fact of
this sort presents itself, the case is grave. Suffering engenders wrath;
and while the prosperous classes blind themselves or fall asleep, which is
the same thing as shutting one's eyes, the hatred of the unfortunate
classes lights its torch at some aggrieved or ill-made spirit which dreams
in a corner, and sets itself to the scrutiny of society. The scrutiny of
hatred is a terrible thing.
Hence, if the ill-fortune of the times so wills it, those fearful
commotions which were formerly called jacqueries, beside which purely
political agitations are the merest child's play, which are no longer the
conflict of the oppressed and the oppressor, but the revolt of discomfort
against comfort. Then everything crumbles.
Jacqueries are earthquakes of the people.
It is this peril, possibly imminent towards the close of the eighteenth
century, which the French Revolution, that immense act of probity, cut
short.
The French Revolution, which is nothing else than the idea armed with the
sword, rose erect, and, with the same abrupt movement, closed the door of
ill and opened the door of good.
It put a stop to torture, promulgated the truth, expelled miasma, rendered
the century healthy, crowned the populace.
It may be said of it that it created man a second time, by giving him a
second soul, the right.
The nineteenth century has inherited and profited by its work, and to-day,
the social catastrophe to which we lately alluded is simply impossible.
Blind is he who announces it! Foolish is he who fears it! Revolution is
the vaccine of Jacquerie.
Thanks to the Revolution, social conditions have changed. Feudal and
monarchical maladies no longer run in our blood. There is no more of the
Middle Ages in our constitution. We no longer live in the days when
terrible swarms within made irruptions, when one heard beneath his feet
the obscure course of a dull rumble, when indescribable elevations from
mole-like tunnels appeared on the surface of civilization, where the soil
cracked open, where the roofs of caverns yawned, and where one suddenly
beheld monstrous heads emerging from the earth.
The revolutionary sense is a moral sense. The sentiment of right, once
developed, develops the sentiment of duty. The law of all is liberty,
which ends where the liberty of others begins, according to Robespierre's
admirable definition. Since '89, the whole people has been dilating into a
sublime individual; there is not a poor man, who, possessing his right,
has not his ray of sun; the die-of-hunger feels within him the honesty of
France; the dignity of the citizen is an internal armor; he who is free is
scrupulous; he who votes reigns. Hence incorruptibility; hence the
miscarriage of unhealthy lusts; hence eyes heroically lowered before
temptations. The revolutionary wholesomeness is such, that on a day of
deliverance, a 14th of July, a 10th of August, there is no longer any
populace. The first cry of the enlightened and increasing throngs is:
death to thieves! Progress is an honest man; the ideal and the absolute do
not filch pocket-handkerchiefs. By whom were the wagons containing the
wealth of the Tuileries escorted in 1848? By the rag-pickers of the
Faubourg Saint-Antoine. Rags mounted guard over the treasure. Virtue
rendered these tatterdemalions resplendent. In those wagons in chests,
hardly closed, and some, even, half-open, amid a hundred dazzling caskets,
was that ancient crown of France, studded with diamonds, surmounted by the
carbuncle of royalty, by the Regent diamond, which was worth thirty
millions. Barefooted, they guarded that crown.
Hence, no more Jacquerie. I regret it for the sake of the skilful. The old
fear has produced its last effects in that quarter; and henceforth it can
no longer be employed in politics. The principal spring of the red spectre
is broken. Every one knows it now. The scare-crow scares no longer. The
birds take liberties with the mannikin, foul creatures alight upon it, the
bourgeois laugh at it.